La position de psychanalyste nécessite une formation théorico-clinique solide et rigoureuse. Les formations de quelques mois, octroyées par des instituts de formation, ne suffisent pas à l'exigence que requiert cette position et la rencontre avec la singularité des êtres en souffrance. Si les titres universitaires assurent un diplôme, ils ne préparent pas suffisamment à la clinique, à ses tempêtes et ses épiphanies : j'en fais le constat dans ma consultation. Lorsque le désir de devenir psychanalyste s'éveille, les diplômes et titres universitaires ne représentent alors que le commencement d'un long voyage...
Depuis Freud, devenir psychanalyste nécessite d'avoir fait soi-même l'expérience de la psychanalyse. Certaines écoles de psychanalyse peuvent nommer la psychanalyse du psychanalyste "analyse didactique". La psychanalyse du psychanalyste est nécessaire pour assurer sa position professionnelle. Pour ma part, je suis en psychanalyse personnelle et elle durera tant que j'assurerai la position de clinicienne auprès de patients (psychothérapie) ou de psychanalysants (psychanalyse). Le psychanalyste Fernando de Amorim, dont je reçois l'enseignement, préconise que la psychanalyse du psychanalyste soit sans fin.
Dès le début de ma vie clinique, j'ai rencontré un psychanalyste qui m'a invitée à me mettre rapidement au travail. La supervision vise à présenter des cas cliniques, dans un cadre individuel ou en groupe. Autorisé par mon discours sur les situations cliniques des patients et psychanalysants que je reçois, le superviseur s'assure que la cure se trouve sur la bonne voie, propose des hypothèses de travail face aux situations délicates ou une rectification lorsqu'une déviation de la cure a été repérée. La supervision permet au clinicien d'assurer un travail efficace et de qualité vis-à-vis des personnes qui viennent en consultation.
Ce travail théorique s'appuie sur une lecture et une connaissance de l'œuvre de Sigmund Freud et de Jacques Lacan : je participe tous les mois à un groupe de lecture de leurs ouvrages. Ce travail théorique prend également forme dans la participation à des colloques, conférences scientifiques, journées d'études et séminaires, permettant alors de se tenir au courant de l'actualité de la recherche en psychanalyse et d'échanger autour de problèmes théorico-cliniques avec des collègues. De plus, je continue à contribuer à la recherche et à la réflexion en psychologie et en psychanalyse par le biais d'une thèse de doctorat.
Recevoir des patients et des psychanalysants est le fondement d'une formation pour devenir psychanalyste, associé à la cure personnelle et à la supervision. Au sein de ma consultation, je reçois enfants, adolescents et adultes ayant le désir de se questionner sur leur souffrance afin d'en sortir. Il n'y a pas de prérequis d'âge, de sexe, de genre, de religion ou de culture pour faire l'expérience de la psychothérapie ou de la psychanalyse, mis à part celui du désir.
Si vous souhaitez vous former à la psychanalyse, je vous invite à consulter le site du RPH - École de psychanalyse : www.rphweb.fr
Si vous souhaitez débuter votre psychothérapie ou votre psychanalyse, vous pouvez me contacter par téléphone au 06.52.76.94.73.
Étudiants et étudiantes en psychologie ? La précarité n'est pas obligée.
Madame Sabrina Merabet, clinicienne et membre du RPH, vous invite à consulter la série d'article
"LE LIBÉRAL APRÈS LES ÉTUDES DE PSYCHOLOGIE, UNE CONSTRUCTION POSSIBLE"
https://www.rphweb.fr/le-liberal-apres-les-etudes-de-psychologie-1/" rel="noopener" target="_blank">Première partie : Une logique moïque n’est pas une logique de désir
Deuxième partie : Invitation aux étudiants de psychologie
Troisième partie : La question de l’idéologie dans le champ de la psychologie
Copyright © 2021 Sabrina Merabet Psychothérapeute